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Investir en temps de guerre…

Cher investisseur,

Les événements en Ukraine de la semaine dernière ont donné lieu à de nombreuses questions de la part de nos abonnés. La question essentielle étant :

« Comment investir en temps de guerre ? »

Nous vous proposons donc quelques analyses et réponses.

La situation :

La Russie a reconnu dans un premier temps l'indépendance des deux provinces ukrainiennes pro-russes de Donetsk et de Louhansk.

Cela n’est pas en soi un sujet majeur puisque la Russie aurait facilement pu invoquer le traité de Minsk de 2014 qui stipule que l'Ukraine doit accorder à ces deux régions le droit à l'autonomie.

8 ans plus tard, l'Ukraine n’a toujours pas reconnu leur autonomie et se trouve donc en défaut sur ce point. Il était donc assez évident que la Russie allait invoquer ce sujet comme justification.

Même si l’intervention Russe est allée bien au-delà de ces deux régions…, l'Occident ne peut pas faire grand-chose, si ce n’est imposer des sanctions économiques...

À court terme, cela provoque bien sûr une forte agitation parmi les investisseurs. Mais pour mettre la situation actuelle en perspective, il est utile d'examiner ce qui s'est produit par le passé dans des situations "similaires".

Nous avons rassemblé un certain nombre de graphiques (et en particulier celui du S&P 500) pour tenter d’avoir une bonne idée de l'évolution du marché boursier lorsqu’il est confronté à des cas d’invasions. Le moment de l'invasion est souligné par une ligne verticale en pointillée. À gauche de cette ligne, se trouve le prix de l'action au cours des six mois précédant l'invasion. À droite, l'évolution des prix dans les 18 mois qui ont suivi l'invasion.

La guerre du Vietnam

Examinons tout d'abord la guerre du Viêt Nam, où une importante confrontation entre les forces nord-vietnamiennes et américaines a eu lieu en août 1964 lors de l'incident du golfe du Tonkin. C'est cette confrontation qui a amené les États-Unis à s'impliquer plus fortement dans cette guerre.
Juste avant l'invasion, les actions avaient touché un point bas et la phase plus turbulente qui avait précédé l'invasion s'est avérée être une excellente opportunité d'achat.

GUERRE DE VIETNAM - démarrage - 2 aout 1964

La guerre du golf

Puis, il y a eu la guerre du Golfe, au cours de laquelle une opération militaire aérienne a été déclenchée en janvier 1991 contre l'Irak qui occupait le Koweït depuis le mois d'août 1990. Dans les 6 mois précédant, on constate une forte chute du S&P 500.

GUERRE DU GOLF - Intervention Américaine - 17 janvier 1991:

Ici aussi, un point bas a été atteint pour les actions juste avant l'invasion. « Acheter l'invasion" s'est donc avéré être une bonne stratégie.

La Guerre en Afghanistan

Prenons aussi l'exemple de la guerre en Afghanistan, où les États-Unis ont débuté leur campagne aérienne en octobre 2001. Là encore, un point bas (provisoire) avait été atteint avant l'invasion, et non pas juste avant. Mais peut-être que l’éclatement de la bulle internet (qui a duré jusqu’en octobre 2002) y est aussi pour quelque chose…

GUERRE EN AFGHANISTAN  - démarrage - 7 octobre 2001 :

La Guerre en Iraq

Le 20 mars 2003 est la date à laquelle l'invasion a eu lieu dans la capitale irakienne, Bagdad. C’est le début de la guerre en Irak. Nous constatons à nouveau qu'au moment de l'invasion, le marché boursier avait atteint son niveau le plus bas. Avec le recul, "acheter l'invasion" était également approprié ici.

GUERRE D'IRAQ - démarrage - 20 mars 2003 :

La Crise de Crimée

Pour finir, ci-dessous un graphique montrant le prix des actions au moment de la crise de Crimée, au printemps 2014. Une fois encore, le point bas a été atteint avant l'invasion et celui-ci s'est avérée être un excellent moment pour acheter.

CRISE DE CRIMEE - démarrage - 20 février 2014 :

Bien que le passé ne soit jamais garant de l'avenir et que l'histoire ne se répète jamais, il est toujours sage d'examiner ce qui s'est produit lorsqu’une la guerre a éclaté ou menacé d'éclater.

Regardons ensemble un autre tableau qui nous montre la réalité des marchés en temps de guerre:

Voici les FAITS aujourd’hui

Le S&P 500 est en moyenne en baisse d'environ 5%.

Généralement, la correction dure 3 semaines et le temps de récupération total est en moyenne de 3 mois.

La guerre a donc dans la plupart des cas un impact surtout émotionnel sur les investisseurs, et un impact faible ou nul sur le plan économique et sur les entreprises.

En d'autres termes...

Ce n'est PAS le moment de paniquer et de tout vendre, mais BIEN de garder la tête froide et de protéger, voire de développer votre portefeuille.

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